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CDTHEQUE

2013

10 tests

Andy Bown : orgue Hammond, guitare 12 cordes
Ray Cooper : percussions
Eric Clapton : lead guitar
Michael Kamen : piano
Andy Newmark : batterie
David Sanborn : saxophone
Roger Waters : basse, guitare, chant
Madeline Bell, Katie Kissoon, Doreen Chanter : chœurs
Raphael Ravenscroft, Kevin Flanagan, Vic Sullivan : cor
The National Philharmonic Orchestra, dirigé par Michael Kamen

 

"En 1979, Roger Waters propose deux projets d'albums aux autres membres du groupe : The Wall et The Pros and Cons of Hitch Hiking. David Gilmour, Nick Mason et Rick Wright retiennent The Wall, trouvant The Pros and Cons trop personnel.
Ce disque présente des similitudes avec The Wall de par son concept : il narre les rêves d'un homme durant une nuit, d'où le découpage en heures et minutes. Cet homme rêve d'une autre vie avec une autre femme, mais il est rapidement rattrapé par le quotidien et l'amour laisse place aux désillusions. On y retrouve des thèmes chers à Roger Waters, tels que l'amour, la trahison, les limites de la folie et la propension humaine à humilier les autres ou détruire ce qu'il a bâti. Certains passages sont très crus comme 4:41 AM (Sexual Revolution), et d'autres comportent des critiques acerbes, par exemple à l'encontre de Yoko Ono dans la chanson-titre (« Did you understand the music Yoko/Or was it all in vain? »).
Il compte par ailleurs des invités de marque tels Eric Clapton, David Sanborn ou Michael Kamen." ( http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Pros_and_Cons_of_Hitch_Hiking)

Avec cet album, Roger Waters signe à mon avis son meilleur opus. Roger Waters nous emmène dans un road-movie américain sonore génial, touchant et mélodieux.

Tous les musiciens du batteur Andy Newmark au saxophistes David Sanborn interviennent de fort belle manière. Et cerise sur le gâteau, cet album de Roger waters et peut être le plus beau disque de Eric Clapton, ses interventions, tout au lond de l'oeuvre sont magistrales.
Incontournable dans toute discothèque Rock qui se respecte :)

 

Note Technique :

16/20

Référence :  Harvest - Columbia
Année : 

Enregistrements février à décembre 1983

Liens :  QOBUZ

 

 

Publié dans Rock

Bill Evans:piano
Scott La Faro:bass
Paul Motian:drums

 

"En 1961,Bill Evans est un pianiste reconnu et admiré des ses pairs jazzmen.Il est apparu au côté de Charles Mingus, Lee Konitz,Jimmy Guffre,Charles Russell et bien évidemment en tant que membre du quintet de Miles Davis,à participé à l’enregistrement du mythique « Kind of Blue » en 1959(et l’on sait toute l’influence de Bill sur Miles et sur la musique enregistrée lors de ces séances),jetant les bases du jazz modal.

En février il a enregistré en tant que sideman sous la direction d’Oliver Nelson le magnifique »The Blues And The Abstract Truth »,avec Dolphy ,Freddie Hubbard etc…
A27 ans a la tête de son premier trio,avec « New Jazz Conception »,il s’est libéré de l’influence de Bud Powell et en 1958 « Everybody Digs Bill Evans »reçu un accueil tres favorable de la critique.La confiance et les efforts de son producteur Orin Keepnews commençaient à porter leurs fruits.
Au début de l’année 1960,il obtient la troisiéme place(derriere Monk et Oscar Peterson !)au référendum des critiques de Down Beat.A cette époque,le soucis de Bill Evans est de monter un trio stable pour asseoir sa musique et explorer de nouvelles pistes musicales.En quelques semaines il doit changer quatre fois de contrebassiste et sept fois de batteur !
Mais cette fois le destin va dans le bon sens.Bill Evans fait appel au jeune(né en 1936) contrebassiste Scott LaFaro(qui vient de terminer un engagement avec Tony Scott),qu’il avait déjà eut l’occasion de croiser au cours des années précédentes et au batteur Paul Motian rencontré notamment chez Georges Russell.Le « Bill Evans Trio » de la période dorée vient de naitre !
Au début de l’année 1960,le premiere formation réguliere de Bill Evans part en tournée a travers les Etats-Unis,occasion de rôder ce nouveau trio .Mais avant cela Orin Keepnews programme une séance d’enregistrement le 28 décembre 1959 et met en boite la matiere de l’album « Portrait In jazz »,dont la muisique s’averera bien moins révolutionnaire que les enregistrements du Vanguard.Un peu plus d’un an s’écoule avant le deuxième enregistrement en trio. »Explorations » est enregistré en février 1961 pour Riverside.
Durant cette période,la situation personnelle et matérielle du pianiste est difficile.Sa toxicomanie le contraint à des besoins constants d’argent et à multiplier les séances de studio avec d’autres groupes pour se procurer l’héroïne dont il à besoin.C’est pour cette raison que l’on peut l’entendre a cette époque sur des enregistrements au contenu musical tres éloigné du sien ,par exemple avec J.J Jonhson et Kai Winding.
Mais au printemps 1961, au terme d’une tournée qui le conduisit jusqu'à Toronto,le trio est au sommet de son art et se risqua donc à un enregistrement public.On programma l’évènement pour le 25 juin,un dimanche,dernier jour d’un engagement de deux semaines au Vanguard.Bill Evans accepta la proposition de son producteur,tout d’abord parce qu’il appréciait tout particulièrement le Steinway du Vanguard mais également car il s’était bien rendu compte du niveau qu’avait atteint son groupe à ce moment là.Ce jour là,le trio joua cinq sets :deux l’apres-midi,entre 16h30 et 18h,et trois le soir,à partir de 21h30.Treize thèmes furent enregistrés :cinq en une seule prise,deux autres deux fois et deux, trois fois.Au total 21 interprétations verront le jour,l’idée étant d’accumuler un maximum de materiaux pour un microsillon d’une quarantaine de minutes.
Musicalité et créativité sont à leurs sommet,fruit du travail accompli depuis deux années.L’enregistrement se déroule en public mais les musiciens ne se sentent de responsabilités qu’envers eux-mêmes et la musique.On peut entendre les gens parler et les verres s’entrechoquer,mais les trois hommes s’en moquent.Chacun accompli sa petite révoluion .Sur « My Romance »la dimension créative de LaFaro commence à se faire jour,se risquant également à un solo d’une rare audace sur « Gloria Steps ».La ballade « My Foolish Heart »reçoit un traitement introspectif où l’on peut apprécier le lyrisme d’Evans.Les balais de Motian se consacrent aux effets sonores sur les cymbales et ne soulignent le rythme que ponctuellement. »Watz For Debby »,composition la plus célèbres du pianiste,écrite pour sa petite nièce,est magnifiée par le trio et s’accorde bien avec le phrasé élegant d’Evans.Tout les standards et les originaux joués ce dimanche là ont également beaucoup à voir avec Miles Davis :soit parce que certaines de ses compositions sont reprises(Solar,Milestones),soit à cause des versions essentielles qu’il en à données(All of you,My man’s gone now et I love you Porgy).
Ces enregitrements du Vanguard nous montrent bien toute la différence entre le caractère iconoclaste de LaFaro et et l’attitude introvertie d’Evans.Le jeune contrebassiste vivait à fond savourant tout les moments de sa vie,ce qui génait un peu le pianiste,quelque peu agacé par le coté exhubérant du jeune homme qui devait déclarer à l’issue de ces memorables sets : "Ces deux semaines ont été exceptionnelles ;j’ai enfin réalisé un disque dont je suis fier ! ».Mais le destin le guettait.Dans la nuit du 5 juillet 1961(10 jours apres la soirée du Vanguard),il perd le contrôle de sa Chrysler sur une route de campagne et sera tué sur le coup,de même qu’un ami qui l’accompagnait.
Cette tragique disparition fut un choc immense pour Bill Evans "Ma vie a pris durant quelques mois une direction rien moins que constructive et tout,musicalement,à paru s’arrêter.Je ne jouais même plus chez moi. "Le pianiste aura beaucoup de mal à se remettre de la perte de LaFaro,allant même jusqu’à errer dans les rues de New-York portant les vêtements du contrebassiste…Evans ne refera surface qu’à l’automne 1961 en choisissant Chuck Israel pour succéder à Scott…
Il nous reste aujourd’hui cette ultime trace de ce trio majestueux,indispensable temoignage de ce qu’il s’est passé un dimanche au Village Vanguard..." (Freebird le 30.07.10)

 

 

Qualités Techniques :

14/20

J'ai découvert ce maginifique set de musique via sa première édition en vinyl. Un Must pour les mélomanes !

Référence :  Riverside
Année :  Live at the Village Vanguard, N.Y.25.06.61
Liens :  QOBUZ

 

Publié dans Jazz
mercredi, 17 avril 2013 11:40

Prince : Sign of the Times

Prince – chants, instruments, production, arrangements.
Atlanta Bliss – trompette.
Lisa Coleman – chœurs sur Slow Love, sitar et flûte traversière sur Strange Relationship.
Sheila E. – batterie et percussions sur U Got the Look, batterie sur It's Gonna Be a Beautiful Night.
Sheena Easton – chants sur U Got the Look.
Clare Fischer - arrangement de cordes sur Slow Love.
Eric Leeds – saxophone.
Wendy Melvoin – guitare et chœurs sur Slow Love, tambourin et conga sur Strange Relationship.
Jill Jones – chants sur It's Gonna Be a Beautiful Night.
The Revolution – Prestation sur It's Gonna Be a Beautiful Night.
Miko Weaver – guitare solo sur It's Gonna Be a Beautiful Night.

 

"Sign Of The Times est à Prince ce que le White Album est aux Beatles: un double album varié et magistral, où sont échantillonnées toutes les facettes de leur(s) créateur(s). Le morceau titre représente ainsi la veine la plus électro- minimaliste du petit génie, "Housequake" ou "Hot Thing" son côté le plus funky, "Starfish And Coffee" rappelle qu'il est un mélodiste surdoué, tandis que "The Cross" flirte avec le rock dur et le mysticisme. Versant soul, "U Got The Look" se la joue nerveuse et sexy, alors que "Adore" ou "Slow Love" sacrifient à la ballade câline. Nouveauté, Prince s'amuse à s'inventer un double féminin, Camille - première variation sur son identité - et à jouer sur l'ambiguïté sexuelle dans "If I Was Your Girlfriend". Véritable somme de l'art princier et sublime kaléidoscope, Sign Of The Times marque, en 1987, l'apogée de la musique des eighties, tous genres confondus." -  Thierry Chatain

 

 

Qualités Techniques :

15/20

La version disque 33T est superbe

Référence :  Paisley Park Records
Année : 

Enregistrements mars à décembre 86 - 31 mars 1987

Liens :  

 

 

Publié dans Rock
lundi, 15 avril 2013 08:04

Mahler : Symphonie n° 5

Compositeur : Gustav Mahler 
Chef d'Orchestre : Eliahu Inbal
Orchestre : Frankfurt Radio Symphony Orchestra

 

 

"La composition

Dans la nuit du 24 au 25 février 1901, Mahler faillit mourir d'une très grave hémorragie intestinale. Les médecins lui avouèrent le lendemain qu'il ne devait la vie qu'à leur intervention rapide. Ainsi s'explique sans doute le caractère presque exclusivement funèbre ou désespéré des musiques qu'il compose pendant l'été suivant: quatre Rückert Lieder, trois Kindertoten Lieder, ainsi que les premiers mouvements de la Cinquième Symphonie. Seul fait exception le premier en date des cinq mouvements, le Scherzo, que l'on peut interpréter comme un nouveau Dankgesang eines Genesenen [Chant de reconnaissance d'un convalescent], à la manière du Largo du 15ème Quatuor de Beethoven. En effet, il s'agit chez Mahler d'un des rares moments d'optimisme total et d'une musique qui, toute entière, respire le bonheur et la joie de vivre. En revanche, rien n'est plus sombre, plus désespéré, que les deux premiers mouvements dont tout porte à croire que Mahler les a au moins esquissés au cours du même été. L'année suivante, Mahler complète la Symphonie avec une dernière "partie" comprenant le célèbre Adagietto et le Rondo Finale. Il innove ainsi une architecture qu'il réutilisera à peu de choses près dans la Septième Symphonie. Jamais, cependant, il ne lui arrivera de faire comme ici du Scherzo le véritable noyau, le centre de l'ouvrage. Et jamais d'ailleurs, il n'en composera une autre, aussi vaste, aussi complexe et aussi polyphonique.
Lorsque Mahler revient à Maiernigg à la fin de juin 1902, il commence une nouvelle vie. En effet, il et accompagné de sa jeune et radieuse épouse, Alma, qui désormais remplace sa sœur Justi comme maîtresse de maison. Alma est musicienne, elle a composé, elle joue fort bien du piano et mettra bientôt le métier qu'elle s'est acquis au service de son époux, en passant de longues heures à copier la partition de la nouvelle symphonie. Enfermé dans son Häuschen, son studio isolé au cœur de la forêt, Mahler n'en redescend en général que très tard pour prendre un bain dans le lac avant de déjeuner. Il ne tient pas son épouse au courant de son travail créateur, mais compose en secret pour elle un Lied, Liebst du um Schönheit, qui est l'une des plus belles déclarations d'amour jamais dédiées par un compositeur à sa compagne.

Le 24 août, trois jours avant de repartir pour Vienne, Mahler écrit à deux de ses amis pour leur annoncer l'achèvement de son œuvre. C'est alors qu'il choisit de partager avec Alma le bonheur du travail accompli. "Presque solennellement", il la prend par le bras pour monter au Häuschen, où il lui joue au piano la symphonie toute entière. Alma se déclare conquise par l'ensemble, tout en contestant l'apothéose finale, le Choral de cuivres, qui lui paraît "ecclésiastique et inintéressant". Mahler lui cite alors l'exemple de Bruckner et de ses apothéoses en forme de Chorals, mais renonce à lui dévoiler toute l'ambiguïté de ce triomphe, qui reproduit note pour note l'un des fragments mélodiques lancés avec humour et désinvolture par la clarinette dans les premières mesures du Rondo.

Pendant l'hiver, Mahler met comme toujours au point les détails de sa partition, dont il n'achèvera la copie définitive qu'à l'automne de 1903, après que son épouse a terminé la sienne. Mais l'histoire de la Cinquième ne fait alors que commencer"  http://gustavmahler.net.free.fr/symph5.html

 

Cet enregistrement vaut principalement par sa qualité d'enregistrement, proprement stupéfiante. L'interprétation, ou la retranscription très dans le texte, des symphonies de Mahler par Inbal fit référence dans les années 80. Pour la première fois, les tempi étaient ralentis et tous les pupitres de l'orchestre étaient traités à égalité. Maintenant le "souffle" malhérien peut paraître absent...

 

Note Technique : 18/20
Une Référence dans l'enregistrement studio d'un Orchestre avec seulement 2 microphones - Très belle spatialisation. Préférer et de loin l'édition Denon japon
Référence :  Denon - Brilliant Classic
Année :  23 et 25 juin 1986

Liens :

   QOBUZ 

 

 "Pour moi, les symphonies de Mahler sont une unité, une gigantesque symphonie en onze mouvements, mieux encore, un seul grand roman de onze chapitres, composé des dix symphonies et de «Das Lied von der Erde» (Le Chant de la Terre). Tout dans ce roman est intimement lié et ne se comprend (et ne peut par conséquent être correctement interprété) que replacé dans le contexte de l'ensemble. La Huitième Symphonie par exemple ne peut être réellement comprise que mise en relation avec la Neuvième Symphonie et «Das Lied von der Erde». La Huitième Symphonie ne peut venir qu'avant «Das Lied von der Erde» et la Neuvième Symphonie, comme le dernier moment d'euphorie éprouvé par quelqu'un sur le point de mourir. Car seule la Huitième a l'apparence de la célébration, du bonheur et de la paix universelle. Grâce à l'expérience acquise, on ressent quelque chose de forcé dans cette célébration d'un optimisme illusoire. Elle représente un envol dans le grandiose; le Mahler hurlant, doutant, cherchant, est ici plus présent que jamais. Ceci devient particulièrement évident si l'on consulte les chapitres du roman qui suivent la Huitième. La Huitième Symphonie est inextricablement liée aux origines de la Neuvième de par sa luminosité et son empressement à affronter la mort.

On doit être prêt à accepter chez Mahler le déplaisant et le banal en tant qu'éléments d'expression esthétique et à faire naître ces éléments de l'orchestre. Les musiciens orchestraux ont souvent tendance à enjoliver la musique ou les fondements d'une compréhension spécifique de la culture musicale. Cette approche ne se justifie pas, même dans le cas d'un compositeur comme Mozart. Par exemple, les bois et les cors en particulier ont tendance à interpréter les staccatos en les embellissant: ils les adoucissent au lieu de les jouer de manière saccadée, car ils souhaitent jouer de manière plus musicale, plus cultivée, plus élégante. Ceci peut souvent s'avérer être l'approche exacte, mais le chef d'orchestre doit parfois demander le déplaisant, le clair, le fanatique, le détestable comme éléments esthétiques même dans l'exécution de Mozart ou de Beethoven, sans parler de Mahler. Un chef d'orchestre ne peut interpréter la musique de Mahler en respectant fidèlement la partition que s'il la dépeint comme déchirée, comme toujours luttant avec elle-même. Les éléments sont en perpétuelle lutte les uns contre les autres dans Mahler: là où la beauté existe, existe aussi la laideur et l'on doit souvent être très attentif à mettre suffisamment cette lutte en évidence. Les déchirements incessants de Mahler nécessitent un type spécifique d'interprète, quelqu'un lui-même en proie à ces déchirements (comme beaucoup d'artistes) ou pour lequel ces déchirements ont eu une résonance à travers les circonstances de sa propre vie. Un tel interprète devra obligatoirement faire ressortir ces éléments contradictoires. Dans la musique de Mahler, ces déchirements servent à la fois de coupures et de liens.

Je suis persuadé que nous n'avons réussi à comprendre la musique de Mahler que depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Je ne veux pas parler de l'aspect «technique» de la musique ni des similarités avec la musique contemporaine, mais de la compréhension globale qui sous-tend la musique. Une catastrophe telle que celle décrite dans le finale de la Sixième Symphonie ne peut être comprise qu'après Hiroshima et Auschwitz.

Mon objectif dans l'interprétation était de permettre, à l'intérieur d'une structure symphonique rigide ne devant sous aucun prétexte être détruite, aux oppositions et aux extrêmes contenus dans cette musique leur pleines possibilités de développement, et de faire ressortir la coloration orchestrale typiquement mahlérienne, à savoir les influences folkloriques, en tant qu'élément tiers.

Afin de parvenir à une interprétation conséquente et à l'unité des oeuvres de Mahler, je pense nécessaire de jouer le cycle chronologiquement et dans un court laps de temps dans la même salle de concert (dans le Alte Oper de Francfort à l'acoustique superbe), devant le même public et avant tout avec le même orchestre, un orchestre ayant atteint la plus profonde familiarité avec le langage musical de Mahler après de nombreuses années de travail continu.

Les symphonies de Mahler sont merveilleusement proches de notre vie contemporaine et de notre réalité. Nous en sommes plus conscients à présent que nous ne l'étions dix ans auparavant. Mahler est le compositeur moderne par excellence. Sa musique reflète pratiquement la totalité de nos espoirs et de nos angoisses actuelles et ceci pour beaucoup, beaucoup d'entre nous.

Eliahu Inbal"

 

Publié dans Classique
mercredi, 10 avril 2013 13:56

Dire Straits - Alchemy

Dire Straits :

  • John Illsley : basse
  • Terry Williams : batterie
  • Hal Lindes : guitare
  • Mark Knopfler : guitare et voix
  • Alan Clark : claviers
  • Tommy Mandel : claviers
  • Joop De Korte : percussions
  • Mel Collins : saxophone
  • Mark Knopfler : producteur

 

" Dire Straits, mené par la main de fer de l’exceptionnel Mark Knopfler, suivait depuis son premier album un chemin couronné de succès, celui d’un groupe en dehors du temps et des modes, prenant ses sources dans les musiques américaines les plus ancestrales, saupoudrant ces influences d’une pop légère mais irrésistible, agrémentée de virtuosité. Après l’album Love Over Gold, disque le plus élaboré, complexe, progressif, le groupe s’enferma en studio pour enregistrer des titres dans une voie plus pop. Il apparut que le moment était idéal pour publier un album en concert, enregistré les 22 et 23 juillet 1983 au célébrissime Hammersmith Odeon de Londres.

Après une introduction majestueuse, les synthétiseurs, au son très 80’s, dessinent un doux paysage, jusqu’à l’éclatante arrivée de la guitare de Knopfler, le tout baigné dans une atmosphère superbe d’assurance, de calme. La section rythmique, emmenée par l’excellent bassiste John Illsey, assure un groove impeccable, proche du swing. Le groupe n’hésite pas à allonger les morceaux, à faire retomber la pression lors d’improvisations lyriques, ou encore à se lancer dans de longues cavalcades, avec un sens musical hors du commun. La musique du groupe est clairement pop, mais il s’agit d’une pop différente de ce que l’on connaissait alors, une pop influencée par Dylan, par J.J. Cale ou par les maîtres de la country. La voix de Mark Knopfler, dénuée d’effets lyriques, calme, placide, s’ajuste admirablement bien au contexte. L’émotion exsude de chaque vers déclamé par le leader, ajoutant à l’ampleur des titres.

Chaque morceau est interprété à la perfection. Les chansons les plus célèbres de Dire Straits sont ici présentes, dans des versions bien différentes que celles présentes pour les albums. Le groupe semble avoir parfaitement compris ce que la scène pouvait lui offrir : à savoir un terrain entièrement libre, sans aucune limite temporelle ou sonore. Les morceaux dépassent fréquemment les dix minutes, sans être ennuyeux un seul instant, tant le canevas rythmique ou les mélodies sont richement exécutés. Des nuées d’orgue Hammond interviennent de temps à autre, suivies de coulées pianistiques, de fleuves synthétiques. La basse marque le tempo sans hésiter, offrant une rythmique implacable, ne dédaignant pas se lancer dans quelque partie mélodique. La batterie claque sèchement, livrant de riches descentes de toms, ponctuant les structures sans coup férir. Néanmoins, le maître à bord est évidemment Mark Knopfler. Non content de s’occuper du chant, l’homme produit un festival guitaristique rarement égalé. Folks, classiques, électriques, Knopfler maîtrise toutes les six-cordes, tous les styles, en les transcendant par son inimitable jeu, fluide et parfois étonnamment rapide.

Le groupe, sûr de lui, n’hésite pas à interpréter un hommage sympathique au rock’n’roll, le jouissif "Two Young Lovers" ; à réinterpréter leur grand classique "Sultans Of Swing" dans une version démesurée, étourdissante de feeling et de virtuosité ; à se lancer dans une fusion audacieuse de progressif, de country, de pop, avec des soli frissonnants de virtuosité, comme dans le divin "Telegraph Road". La production du disque est quasi-parfaite ; les instruments sont audibles, résonnent avec ampleur. Cependant, une impression de vie traverse le double album du début à la fin ; une impression rare, qui indique à l’oreille exercée que l’album n’a pas été retouché en studio. Le groupe, concentré mais nonchalant, sait varier les émotions, les atmosphères comme presque personne ne l’avait fait avant eux. Le public est enthousiaste, n’hésitant pas à manifester bruyamment sa joie. Cependant, il sait se taire au moments cruciaux, sentant que la musique ne pouvait pas être troublée.

On ne s’attendait sans doute pas à un tel album live de la part de Dire Straits. Le disque est presque un sans-faute. Seul le style du groupe peut rebuter l’amateur de sensations scéniques fortes. Dès sa sortie, Alchemy se hissa au rang d’incontournable album en concert, avec raison. On ne peut que conseiller le néophyte à découvrir ce double disque, pour qu’il y découvre les impressions qu’un groupe de rock au sommet peut dégager." (Ulyssangus)

   

Qualités Techniques :

15/20

préférer la version SHM de 2008 (Japon)

Référence :  Warner Bros. Records ‎– 1-25085
Année :  22 et 23 juillet 1983 Hammersmith Odeon - Londres
Liens :  
Publié dans Rock
mercredi, 10 avril 2013 13:36

Mike Oldfield : Tubular Bells

  • Mike Oldfield : Grand Piano, Glokenspiel, Farfisa Organ, Bass Guitar, Electric Guitar, Speed Guitar, Taped motor drive amplifier organ chord, Mandolin-like Guitar, Fuzz Guitars, Assorted Percussion, Acoustic Guitar, Flageolet, Honky Tonk, Lowrey Organ, Tubular Bells
  • Invités :
    • jon field : Flutes
    • lindsay cooper : String Basses
    • manoir choir : Girlie Chorus
    • mundy ellis : Girlie Chorus
    • nasal choir : Nasal Chorus
    • sally oldfield : Girlie Chorus
    • steve broughton : Drums
    • viv stanshall : Master of Ceremonies

 

"Comment bâtir un phénomène, une légende ? Petite leçon de chose et retour en 1971. Le jeunot MIKE OLDFIELD est alors un bassiste d'à peine 18 printemps (ou plutôt hiver vu le mental en friche du bonhomme) à peine, introverti à en creuver, porté sur la guiness (forcément) et phobique à souhait. Après deux albums auprès de Kevin Ayers (ex Soft Machine), il souhaite poursuivre le grand nulle part, musique en tête. Deux années de composition s'ensuivent avec son lot d'obsessions grandes gueules, amples et torturées comme il se doit. L'inspiration est classique et cavale derrière BACH, RAVEL et SIBELIUS mais dépasse le simple cadre du pompage factice. Oldfield veut quelque chose de neuf, d'unique, capable d'ettayer ses turpitudes.

Démos à l'appui, il parvient à convaincre Richard Branson, jeune loup de la production musicale un peu azimuté mais au flair commercial très développé, et se voit invité au Manor, studio luxueux fraichement aménagé par le futur milliardaire. Son physique ascétique d’illuminé et son talent évident le font se rapprocher de l'ingénieur du son Thomas Newman. ensemble, ils partent à la recherche d'une certaine idée du Graal musical. Mike Oldfield s’acharne sur la quasi-totalité des instruments qui lui passent entre les pognes. Improvisations. Écriture. Réécriture. Effacer. Recommencer. Jusqu'à l'épuisement.

De ce délire incandescent va peu à peu surgir une composition de près d'une heure, sans une once de potentiel commercial. Refus catégorique des labels sauf si Oldfield consent à ajouter des paroles et à faire intervenir un chanteur. C'est l'impasse jusqu'à ce que Branson décide de fonder un nouveau label, Virgin et de faire de ce Tubular Bells invendable sa tête de gondole. Cette géniale intuition de miser sur une oeuvre « invendable » et « névrotique » enclenche le mode historique. Les 16 millions d’exemplaires vendus assureront l’empire financier de l’un et les obsessions durables de l’autre. Oldfield venait d'accoucher d'une oeuvre simplement monstrueuse.

Les thèmes envoient galoper claviers, cuivres, choeurs anarchiques ou élégiaques, lignes brisées et flots incandescents. Ultime signature : cette guitare qui deviendra rapidement sa signature, à la fois tranchante, crunchy, distordue et aérienne. Plus que des mots, elle révèle un jeune homme surdoué mais paniqué. Phénomènal.

La magie opère à plein. Ces cloches tubulaires rendues mondialement célèbres après la subtile exploitation de son gimmick introductif (coucou "L'exorciste" et merci pour le grammy award de la meilleure composition intrumentale en 75) s'imposent dès lors comme un album sophistiqué et novateur. Une production impressionnante (malgré l’insatisfaction de son auteur), en clair-obscur au long de passages sans complexe, éthérés voire éthiliques ou à motifs répétitifs, obessionnels. Les greffons audacieux et fertiles en rebondissement opérés entre rock et musique classique permettent surtout à Mike Oldfield de créer la première pièce d'un édifice musical qui chatouillera les sens. Une sorte de Citizen Kane que la presse et le public assimilera faussement au monolithe incontournable d'une oeuvre en devenir. Tubular Bells et sa pochette étrange-idéale frappait fort. De ses imperfections, au cœur même du sujet, fulminait les névroses de son auteur. Le résultat nourrira longtemps les fantômes de son enfance.

Cyrille Delanlssays"

 

Note technique : 13/20
Préférer la réédition de 2009.
Référence :  Virgin
Année :  1973
Liens :  

 

 

Publié dans Rock
dimanche, 07 avril 2013 07:33

Berlioz : Symphonie Fantastique

Compositeur : Hector Berlioz 
Chef d'Orchestre : Charles Münch
Orchestre : Orchestre de Paris

 

 

« La plus longue des quatre versions studio de l'oeuvre enregistrée par C. Münch, elle puise son caractère exceptionnel grâce à l'enthousiasme juvénile mis par ce bâtisseur dans un projet riche en promesses. L'Orchestre de Paris a été fondé un mois avant ce rendz-vous en studio. Le chef oublie, ici, ses soixante-seize ans. Il conduit comme un jeune homme amoureux. Sans négliger, pour autant, une expérience de plusieurs décennie. Chaque phrase, le moindre des accents en portent la marque. L'immense et l'inépuisable générosité du maestro fait le reste. Un miracle se produit. Au terme de multiple écoutes, il demeure. » (Philippe Olivier, Charles Munch. Belfond, 1987 p. 119)

« On y retrouve une patte caractéristique, avec cette lecture hallucinée, ces flottement rêveurs et fantasmagoriques et la réserve de puissance que Munch savait déchaîner avec l'urgence et l'intuition qu'on lui connaissait, «Rêverie et passions», l'intitulé du premier mouvement, c'est la signature même de Charles Munch. Chaleureuse, fougueuse, mais aussi démoniaques dans la Marche au supplice et la Nuit de Sabbat, sa direction reste un modèle de romantisme débridé et d'extraversion. Qu'ils sont loin les Boulez calculateurs et les Karajan sophistiqués de ce naturel sanguin et de cette ivresse communicative ! Bien sûr on continuera à préférer la version Boston pour son accomplissement orchestral supérieur, mais on aurait tort de négliger cet enregistrement [...]. » (Philippe de Souza, Répertoire n° 108)

 

Note Technique : 12/20
Référence :  CD : Emi 7243 5 72447 2
Année :  23-26 octobre 1967 - Paris, Salle Wagram
Liens :  QOBUZ
Publié dans Classique
samedi, 06 avril 2013 16:44

Keith Jarrett : Standards, vol. 1

Piano : Keith Jarrett
Basse : Gary Peacock
Batterie : Jack DeJohnette

 

L'album "Standards, Vol. 1" de Keith Jarrett est un enregistrement emblématique de jazz publié en 1983. Keith Jarrett est un pianiste de jazz renommé, et cet album est le premier volume d'une série de trois où il interprète des standards du jazz en trio. Les autres membres du trio sont Gary Peacock à la contrebasse et Jack DeJohnette à la batterie. Cette formation est souvent désignée comme le "Keith Jarrett Standards Trio" et est célèbre pour son improvisation subtile et sa chimie musicale exceptionnelle.

L'album "Standards, Vol. 1" comprend des interprétations remarquables de classiques du jazz tels que "Meaning of the Blues," "It's Easy to Remember," "All the Things You Are," et d'autres. Jarrett, Peacock et DeJohnette apportent leur propre sens de l'interprétation et de l'expression à ces morceaux familiers, créant ainsi des performances qui combinent à la fois la fidélité aux mélodies originales et une exploration créative.

Cet album est un excellent exemple de la capacité de Keith Jarrett à captiver son auditoire grâce à son jeu de piano lyrique et émotionnel, ainsi qu'à la manière dont le trio transforme des standards bien connus en de nouvelles œuvres d'art musicales. "Standards, Vol. 1" a contribué à établir le Keith Jarrett Standards Trio comme l'une des formations de jazz les plus respectées et influentes de son époque, et il reste un incontournable pour les amateurs de jazz.



 

Note technique :

16/20

Nous vous conseillons de découvrir cet alum via sa première édition en vinyl ou sa version Japon SACD.

Référence :  ECM (G) 1276
Année :  Janvier 1983 - Power Station - New-York
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Publié dans Jazz
samedi, 06 avril 2013 12:38

Louis Armstrong : The Good Book

  • Trompette, voix : Louis Armstrong
  • Trombone : James ‘Trummy’ Young
  • Clarinette : Edmond Hall
  • Piano : Billy Kyle
  • Guitare : Everett Barksdale
  • Basse : Mort Herbert
  • Batterie : Barrett Deems à la batterie
  • Orgue : Nickie Tagg

 

"A la fin des années 50, Louis Armstrong a déjà une longue carrière derrière lui. Dans son importante discographie il a abordé différents styles et a bien évidemment enregistré des spirituals, mais il n’a encore jamais consacré tout un disque aux saintes Ecritures.

L’enregistrement se fait à New York en trois jours, les 4, 6 et 7 février 1958. Le trompettiste a 56 ans. Au sommet de son art, il est accompagné de son orchestre habituel composé de James ‘Trummy’ Young au trombone, Edmond Hall à la clarinette, Billy Kyle au piano, Everett Barksdale à la guitare, Mort Herbert à la basse, Barrett Deems à la batterie, Nickie Tagg à l’orgue et d’un ensemble de dix choristes. La plupart des arrangements sont signés Sy Oliver. Au fil des titres, Armstrong fait ressortir le côté sombre du blues qui berça son enfance néo-orléanaise, l’espoir contenu dans les paroles de ces spirituals, et insuffle le swing à des titres plus habitués à la rigueur religieuse.

Tirés de l’ancien Testament, les thèmes des chansons évoquent la fuite d’Egypte, Jonas et la baleine, Noé et le déluge… Le disque s’ouvre sur ‘Nobody Knows The Trouble I’ve Seen’. Armstrong commence à chanter tout en douceur puis se met à parler de sa voix si particulière, soutenu par le chœur des femmes, renforcé bientôt par les basses masculines, et enfin sa trompette prend la relève dans un éclat bouleversant. Il enchaîne avec ‘Shadrack’ où il impose un swing impeccable à cette référence biblique. Vient ‘Rock My Soul (In The Bosom Of Abraham)’ et son doux balancement construit comme un blues lent avec stop-time. Pulsé par la puissance de la formation, la rythmique irrésistible revient et enflamme les paroles de ‘Ezekiel Saw De Wheel’, ‘On My Way (Got On My Travelin’ Shoes)’ et ‘Down By The Riverside’. Plus loin, Satchmo verse dans la mélancolie avec un superbe ‘Swing Low, Sweet Chariot’, dans lequel il arrive à faire ressentir les lambeaux d’espoir qui soutiennent l’homme meurtri. Puis, il tire presque des larmes à l’auditeur en mettant toutes ses tripes, pour l’avoir vécu enfant, dans le superbe ‘Sometimes I Feel Like A Motherlees Child’. Le disque se clôt brillamment sur ‘This Train’, titre dans lequel on retrouve l’utilisation du stop-time et du call and response et dont le rythme monte progressivement pour déboucher sur un magnifique solo de trompette.

Vu le thème abordé, on pourrait parler de ferveur religieuse tant il est vrai que, dans cette œuvre, et ici le mot s’impose, Louis Armstrong tutoie les anges. La maîtrise de son art est indéniable. Son aisance à la trompette, son chant si unique, la qualité de l’orchestre et du chœur, la production irréprochable, font de cet enregistrement de facture, somme toute, très classique, un des plus fabuleux disques des années 50.

Gilles Blampain"

  

Qualités Techniques :

14/20

La réédition vinyle 180 g. (WaxTime) de 2011 est de toute beauté.

Référence :  MCA
Année :  4, 6 et 7 février 1958 - New-York
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Publié dans Jazz
samedi, 06 avril 2013 07:30

Händel : Le Messie

  • Compositeur : George Frideric Handel 
  • Chef d'Ochestre : Trevor Pinnock
  • Orchestre : The English Concert
  • Choeurs : The English Concert Choir
  • Artistes : Arleen Auger - Anne Sofie von Otter - Michael Chance - Howard Crook - John Tomlinson 

 

L'album "HÄNDEL: The Messiah" de Trevor Pinnock est une interprétation mémorable de l'oratorio classique de Georg Friedrich Haendel, "Messie" ("Messiah" en anglais). Cet album est un enregistrement de référence de cette œuvre emblématique du répertoire baroque.

 

Trevor Pinnock est un chef d'orchestre et claveciniste britannique réputé pour son expertise dans la musique baroque, et son interprétation du "Messie" démontre sa profonde compréhension du style et de la sensibilité de l'époque. L'ensemble musical qu'il dirige pour cet enregistrement est souvent l'English Concert, un orchestre de chambre spécialisé dans la musique ancienne.

 

L'oratorio "Messie" de Haendel est l'une de ses compositions les plus célèbres, et il est souvent interprété pendant la période de Noël. L'œuvre raconte l'histoire du Christ, de sa naissance à sa crucifixion et à sa résurrection, en utilisant des textes bibliques. Elle est connue pour ses chœurs majestueux, ses arias émouvants et son traitement expressif de la narration biblique.

 

L'album de Trevor Pinnock "HÄNDEL: The Messiah" offre une interprétation vibrante et vivante du "Messie". Les solistes vocaux et l'orchestre captent la grandeur et la profondeur de l'œuvre tout en restant fidèles à la tradition baroque. Cet enregistrement est apprécié pour sa clarté, sa précision et son respect du style historique, ce qui en fait un choix populaire pour ceux qui souhaitent découvrir ou redécouvrir cette œuvre monumentale de Haendel.

 

 

 

Note technique : 15/20
Référence :  ARCHIV Produktion
Année :  Janvier 1988 - Abbey Road - Londres
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Publié dans Classique