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Wagner : Parsifal

  • Compositeur : Richard Wagner
  • Chef d'Ochestre : Herbert von Karajan
  • Orchestre : Berliner Philharmoniker
  • Choeurs : Chor der Deutschen Oper Berlin
  • Artistes : 
    • Amfortas - José van Dam
    • Titurel - Victor von Halem
    • Gurnemanz - Kurt Moll
    • Parsifal - Peter Hofmann
    • Klingsor - Siegmund Nimsgern
    • Kundry - Dunja Vejzovic
    • Altsolo - Hanna Schwarz
    • Gralsritter - Claes Håkan Ahnsjö
    • Gralsritter - Kurt Rydl
    • Knappe - Marjon Lambriks
    • Knappe - Anne Gjevang
    • Knappe - Heiner Hopfner
    • Knappe - Georg Tichy
    • Blume - Barbara Hendricks
    • Blume - Jannet Perry
    • Blume - Doris Soffel
    • Blume - Inga Nielsen
    • Blume - Audrey Michael
    • Blume - Rohangiz Yachmi

 

Parsifal" est l'opus ultime de Richard Wagner, créé en 1882. Cet opéra de cinq actes est une œuvre grandiose et mystique qui explore des thèmes profonds de rédemption, de foi et de sacrifice. L'histoire tourne autour du chevalier Parsifal, dont le voyage le conduit à libérer le Graal, symbole de pureté spirituelle. Wagner tisse une toile complexe de musique et de symbolisme, mêlant des éléments chrétiens, mythologiques et ésotériques.

La musique de "Parsifal" est extraordinaire, avec des leitmotifs puissants qui reflètent les émotions et les thèmes de l'histoire. La partition est caractérisée par sa lenteur méditative, ses moments de transcendance, et son utilisation novatrice de l'harmonie et du rythme.

L'opéra suscite des questions sur la foi, le pouvoir de la rédemption, et la nature humaine. Il offre une expérience profonde et spirituelle, incitant les spectateurs à réfléchir sur des concepts existentiels. "Parsifal" est considéré comme une œuvre majeure du répertoire wagnérien, et sa beauté intemporelle continue d'inspirer et de captiver les amateurs d'opéra du monde entier.

Certes, les deux protagonistes, Parsifal et Kundry, sont vocalement fatigués et dramatiquement hors sujet. Mais, il ne faut sous aucun prétexte se passer de cet enregistrement. D'abord Kurt Moll et José Van Dam sont à se damner : de la pure magie. Leur interprétation est digne de l'île déserte. Par ailleurs, Karajan joue les sorciers : écoutez pour vous en convaincre la fin de l'acte I. Le chef ensorcele son orchestre (et nous avec) et nous transporte sur des sommets de poésie jamais égalé. Un rêve éveillé. Karajan se regarde le numbril ? Qu'importe quand le résultat est aussi exceptionnel !

 

Note Technique : 14/20
Référence :  DG
Année :  décembre 1979 - janvier/avril/juillet 1980
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